Travailler avec nous
Créé en décembre 2001, Anfovi est un organisme de formation qui a pour vocation d’accompagner les vignerons indépendants dans l’évolution naturelle de leur métier. Le portail recense des formations et des informations dans les domaines de la gestion du personnel, la commercialisation, les pratiques au vignoble et au chai.
ANFOVI
L'Association Nationale de FOrmation des Vignerons Indépendants
Nouvelle formation :
Savoir évaluer la vie biologique des sols viticoles grâce à un Bilan humique
Formation à distance
Pourquoi réaliser un bilan humique : Les bénéfices de l’humus dans les sols viticoles sont largement connus sur le plan agronomique :
- Vie des sols (interactions champignons, bactéries, ver de terre),
- Sols moins battants et moins sensibles au compactage,
- Accroissement de la rétention et diversité des éléments nutritifs
- Améliorant de la structure des sols augmentant la protection contre le lessivage,
- Amélioration de la rétention d’eau physique et biologique (la matière organique a une capacité de stockage de 20 fois son poids en eau),
Tout ceci au profit d’une meilleure vitalité et d’un meilleur développement des plants de vigne.
Cette formation permet de calculer le bilan humique de son exploitation et identifier les pratiques favorables / défavorables à un sol vivant.
Déroulement : 2 demi-journées réalisées en visioconférence pour une durée totale de 7 heures
Nombre de places : 15 maximum
Public visé : cette formation :
- s’adresse aux vignerons, chef de culture ou responsables techniques de domaines viticoles.
- est réalisée à distance. Les participants doivent disposer d’un ordinateur avec son et micro ainsi qu’une connexion Internet appropriée.
- Ne nécessite aucun pré-requis. Pour toute personne en situation de handicap contacter, Laurence ALLOUCHE au 01.53.66.33.07
Objectifs, acquis et programme :
- Savoir calculer un bilan humique afin d’évaluer la dynamique biologique de vos sols.
- Comprendre les processus de stockage du Carbone dans les sols et l’activité biologique qui lui est associée.
- Connaître les pratiques en lien avec une amélioration de la vie des sols.
Formateur :
Éric SCHMIDT, Directeur de l’IAD (Institut de l’Agriculture Durable) propose une approche simple et pragmatique, pour réaliser le bilan humique d’une exploitation viticole. En s’appuyant sur le modèle Hénin-Dupuis (1945) qui a été largement éprouvé sur le plan scientifique[1], le bilan humique proposé par l’IAD est un indicateur particulièrement robuste de l’évolution positive ou négative des sols et de leur fertilité.
Ce bilan peut être établi avec une quinzaine de données très simples à collecter, notamment :
- Densité de plantation
- Type de sol
- Type et quantité d’engrais apportés à la parcelle
- Taux moyen de matière organique mesurée dans les sols
- Type de maîtrise de l’enherbement (en inter-rang et sous le rang)
- Type de couverture des sols (en inter-rang et sous le rang)
- Volume ou rendement des couverts (avec un système d’évaluation très pragmatique basée sur la hauteur max du couvert (cheville, mollet, genou, hanche)
Une opportunité à ne pas manquer pour favoriser un sol vivant ET séquestrateur de carbone
Le bilan humique permet d’évaluer la variation du stock de Matière Organique des parcelles selon les pratiques mises en œuvre. C’est une méthode d’évaluation de la dynamique humique[2] :
- si le bilan est positif, les pratiques mises en œuvre concourent à favoriser le processus d’humification pour un sol plus robuste, au profit d’une vigne plus résistante.
- Si le bilan est négatif, les pratiques mises en œuvre concourent à dégrader le capital d’humus des sols, pour un sol fragilisé et défavorable à la production de raisins.
Sur le plan agronomique, c’est un formidable indicateur des dispositions à long terme de résistance des sols aux aléas climatique et hydrique.
En outre, c’est un indicateur de la dynamique de séquestration du carbone dans les sols. La matière organique du sol étant composée à 58% de Carbone, le bénéfice collatéral d’un bilan humique positif est qu’en améliorant la structure physique et biochimique de ses sols, le vigneron participe à la séquestration du carbone. Les sols deviennent des puits à séquestration du carbone de l’air.